Vacances à Rome plus longues que d’habitude cette année. En général j’y passe juste pour aller dans le sud de l’Italie, chez moi, je ne reste à Rome que trois ou quatre jours… Cette année avec une amie qui ne connais pas Rome on a décidé d’y passer trois semaines avec l’intention de tout visiter (re-visiter pour l’énième fois pour moi) et d’aller voir l’Opéra.
Quelle ville incroyable ! On ne s’en lasse jamais !!!
Départ le 23 juin : Rachel et Anna Maria très excitées comme des gamines dans un avion plein. On commence à rigoler tout de suite pour un rien, vol excellent, repas un peu moins, comme d’habitude, mais bon…pas grave.
J’ai trouvé que la ville était plus organisée, plus propre, pratiquement impeccable, on se sent en sécurité, les forces de l’ordre circulent ou stationnent partout discrètement, on peut même rigoler et échanger deux mots avec eux, ils ont le sourire et l’ironie typique de cette ville incomparable.
Voilà, Rome a de l’autodérision, elle ne se la « péte » pas, comme elle dit Rachel.
Rome est simple et grandiose, elle douce et sensuelle, détendue, rigolote, on y est chez soi tout le temps.
C’est un village de quatre millions d’habitants, elle ne se prends pas au sérieux, et pourtant elle est consciente de son passé, et donc lucide par rapport au présent.
Nous avons tous visité, ou presque. Le problème est que à part les monuments et les musées, la beauté de cette ville est dans les ruelles, dans la vie de tous les jours, dans le labyrinthe de son centre historique, donc on marche pendant des heures.
Alors on a alterné de visites et des promenades, mais aussi les soldes !!!!
Castel Sant’Angelo, en souvenir de Tosca… une vue splendide sur la ville autour de son fleuve.
Piazza San Pietro : une foule impressionnante de touristes, la queue pour entrer dans la Basilique, un service de sécurité imposant mais discret. L’église est époustouflante, sa coupole avec la lumière qui plonge à l’intérieur fait penser qui il ne peut y avoir meilleure façon de représenter Dieu. Il faut absolument monter en haut de la coupole, 320 marches si on prend l’ascenseur, sinon 500, mais ça vaut la peine : Rome et le Vatican à vos pieds.
Piazza Navona, Fontana di Trevi, il Colosseo, Foro romano e Palatino, le Terme di Caracalla…
A ne pas rater Campo de’ fiori le soir: la journée il y a le marché, le soir une ambiance d’enfer avec du monde partout, les restaurants et les « pizzerie » ouverts, musique etc., le tout totalement informel autour de la statue de Giordano Bruno, moine hérétique brûlé à cet endroit même.
Soirées magnifiques au Teatro dell’Opera avec une Carmen à la mise en scène sobre mais très originale avec des éclairages remarquables, La Traviata dans l’intimité de l’église San Paolo dentro le mura, Carmina Burana en plein air dans la cour de San Pietro in Vincoli, et SURTOUT Aida dans le théâtre de Termes de Caracalla. Du beau monde dans un cadre spectaculaire et magique, très bien chanté, superbe mise en scène du Teatro dell’Opera avec des chorégraphies d’Amedeo Amodio qui valent déjà à elles seules le détour !
Et puis les glaces, les tranches de mérou frit qu’on mange dans la rue, les regards des hommes, La Cappella Sistina, les chambres de Raphaël, les taxis impeccables et pas chers, l’expo sur l’art à Rome au XV, la « pizza al taglio », les pavés (attention à ne pas abuser avec les chaussures talons haut si l’on est à pieds), Trastevere, etc.
Et enfin LES SOLDES ! qui ont commencé le 3 juillet, presque toutes les boutiques ouvertes même le dimanche, des pantalons en coton effet lin à 25 euros, des super petits hauts à 15, etc. Shopping à via Ottaviano, Via del Corso et Via Nazionale. Un peu plus cher, mais pas trop via Frattina.
Surtout à ne pas rater le café à l’Antico caffé Greco, Via Condotti e un déjeuneur sur la terrasse de La Casina Valadier, superbe restaurant dans la Villa Borghese (le magnifique parc en centre ville) avec vue des toits de Rome et sur la Basilique de San Pietro.
Rome et ses palais aux couleurs ambrées comme les yeux du grand amour de ma vie.
